Nouveau Projet Macu-Life : Evaluation des relations entre nos modes de vie et le développement de la DMLA
RetourMacu-Life : Exposome du mode de vie et risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge dans la cohorte E3N
Le projet « Macu-Life » ambitionne de contribuer à l’évaluation des relations entre nos modes de vie et le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dans un objectif de mise en œuvre de préventions adaptées.
Contact :
Bénédicte Merle – benedicte.merle@u-bordeaux.fr
Cécile Delcourt – cecile.delcourt@u-bordeaux.fr
Avec le soutien de la Fondation Bordeaux Université, nous démarrons le projet Macu-Life. Bravo à Bénédicte Merle responsable scientifique de ce projet.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la principale cause de baisse de la vision dans les pays industrialisés. Les options thérapeutiques restent limitées, et n’empêchent pas toujours la perte visuelle. Le risque de développer une DMLA est déterminé conjointement par l’âge, la génétique et le mode de vie : tabagisme, nutrition, activité physique et facteurs métaboliques.
Ces expositions, survenues plus tôt dans la vie, pourraient affecter l’apparition des maladies chroniques à long terme. A ce jour, la fenêtre temporelle des mécanismes d’action pour la prévention de la DMLA reste à déterminer. La période de l’enfance pourrait être importante tout comme celle du milieu de la vie.
Nous faisons l’hypothèse que les expositions au cours de la vie, en particulier en milieu de vie, influenceraient le développement de la DMLA aux âges avancés.
Les objectifs de Macu-Life sont :
1/d’identifier et valider les cas de DMLA dans la cohorte E3N et
2/d’évaluer les associations entre expositions au cours de la vie et DMLA, avec un intérêt particulier pour le tabagisme, l’activité physique et les expositions nutritionnelles et métaboliques.
Ce projet s’appuie sur les données uniques de la cohorte E3N : 100 000 femmes suivies depuis 1990, 2 000 cas de DMLA. Macu-Life représentera l’une des plus grandes études sur la DMLA et constitue un changement d’échelle dans l’épidémiologie de la DMLA.
Notre projet est soutenu par les mécènes : Théa Pharma et les Mutuelles AXA.