EXPOSIGNALZ : un nouveau grand programme de recherche translationnelle sur l’impact de mélanges de polluants sur le vieillissement du cerveau et la maladie d’Alzheimer
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Grâce à des approches interdisciplinaires,
intégrant des études expérimentales et épidémiologiques,
le projet EXPOSIGNALZ vise à délimiter l’impact
d’une sélection de polluants environnementaux
sur la santé du cerveau tout au long de la vie et leur rôle dans la démence,
en particulier la maladie d’Alzheimer,
qui représente environ 70% des cas de démence
EXPOSIGNALZ est un nouveau projet Horizon Europe financé dans le cadre de l’appel « Horizon et Santé » 2024 coordonné par V. Perrier de l’ Institut des Neurosciences de Montpellier (Inserm) et dans lequel Cecilia Samiéri de l’équipe BPH ELEANOR est partenaire.
Photo de Bernd 📷 Dittrich sur Unsplash
Les différents polluants qui nous entourent jouent-ils un rôle dans le développement de la démence, spécifiquement dans le cas des malades atteints d’Alzheimer?
Comment ces substances interagissent-elles avec notre corps et notre cerveau?
Quelles conséquences selon la fenêtre de temps d’exposition ?
Autant de questions auxquelles le projet EXPOSIGNALZ tente de répondre par une approche interdisciplinaire.
Cecilia Samieri a reçu un financement de 1,4 million d’euros dans le cadre de ce programme pour mener, avec son groupe au sein de l’équipe BPH ELEANOR, la partie des travaux consacrée à la recherche épidémiologique sur de nouveaux mélanges de polluants associés au vieillissement du cerveau.
Photo de Bret Kavanaugh sur Unsplash
En tant que directrice de recherche à l’Inserm, spécialisée dans l’épidémiologie du vieillissement cérébral, le travail de Cecilia Samieri vise à comprendre le rôle des facteurs environnementaux dans l’apparition des maladies cérébrales liées à l’âge, en particulier la démence et sa forme principale, la maladie d’Alzheimer.
Cecilia et son groupe ELEANOR du BPH, s’appuient sur l’épidémiologie moléculaire et le phénotypage profond du cerveau, pour identifier les facteurs et les mécanismes qui, tôt dans la vie, permettent au cerveau de s’adapter au vieillissement ou, au contraire, de conduire à la démence de la maladie d’Alzheimer. Ces études visent à mettre en place des stratégies de prévention précoce susceptibles de retarder ou d’éviter la maladie.
L’objectif ultime est de réduire le fardeau que représente cette maladie pour la société.
Pour caractériser, dans plusieurs matrices biologiques, les empreintes biologiques de polluants associées au vieillissement cérébral et à la maladie d’Alzheimer et décrypter les mécanismes d’action des signatures de polluants identifiées, du neurodéveloppement à la neurodégénérescence, dans divers modèles précliniques, ils s’appuieront sur plusieurs cohortes françaises/européennes, y compris deux cohortes mises en place au BPH:
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- les études Trois-cité (3C) regroupent 9 294 participants de 3 villes différentes (Bordeaux, Dijon et Montpellier) pour la prévention de la démence, déterminer le lien entre les maladies vasculaires et la maladie d’Alzheimer.
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- Biobank and brain health in Bordeaux (Bcube) travaille sur l’identification des pistes de prévention précoce de la maladie d’Alzheimer, en étudiant l’exposome du vieillissement cérébral aux stades précoces avec un intérêt particulier pour la nutrition et le mode de vie chez les jeunes séniors à partir de 55 ans.
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