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Fin des inclusions dans l’étude populationnelle ETIOSARC et nouveau financement de l’Institut National du Cancer pour une première valorisation des données

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Les sarcomes sont un type de cancer rare qui se développe
au niveau du tissu conjonctif des organes.
Nous pensons que des facteurs environnementaux peuvent contribuer à leur développement
mais à ce jour la compréhension de ces facteurs est très limitée.
Pour mieux comprendre l’origine des sarcomes, une plateforme de recherche appelée ETIOSARC a permis d’enregistrer les données d’environ 780 patients atteints de sarcome et également les données de 1 480 personnes indemnes de sarcomes, sélectionnées au hasard dans la population  sur la période 2019-2024.

 

 

 

 

photo de deux personnes hospitalisées se tenant la main

Photo de National Cancer Institute sur Unsplash

 

 

 

 

 

La plateforme ETIOSARC, créée avec le soutien de l’ INCA (Institut Nationale du Cancer), l’INSERM et la Fondation ARC, s’inscrit dans le cadre d’une recherche nationale dont l’objectif est d’étudier le rôle des habitudes de vie, des facteurs environnementaux, professionnels et génétiques dans la survenue des sarcomes de l’adulte. Il s’agit d’une étude épidémiologie française de type cas-témoin conduite en population générale dont les objectifs sont :

 

 

      • D’identifier les facteurs de risques environnementaux pour les types histologiques les plus fréquents
      • De déterminer si des interactions gènes-expositions environnementales sont impliquées dans la survenue des sarcomes
      • D’étudier si certaines caractéristiques génétiques de la tumeur sont associées à des expositions professionnelles

De plus, un objectif secondaire de cette étude est d’évaluer la possibilité de classer les sarcomes en fonction de grands groupes d’anomalies moléculaires (génétique simple vs génétique complexe) plutôt que par types histologiques, afin d‘identifier les facteurs de risque environnementaux associés à ces sarcomes.

 

 

Cette étude devrait permettre d’améliorer les connaissances scientifiques sur les causes des sarcomes, de confirmer ou générer de nouvelles hypothèses sur des facteurs de risque environnementaux, d’aider à mieux comprendre le rôle spécifique de certains facteurs environnementaux dans la survenue des sarcomes, d’améliorer la compréhension de la susceptibilité individuelle dans la survenue des sarcomes et à terme, l’amélioration de ces connaissances permettra de développer des programmes de prévention destinés à diminuer le nombre de nouveaux cas de sarcomes. Parallèlement, ce projet doit permettre d’accroitre l’expertise française en matière de recherche et de prise en charge des sarcomes.

 

 

 

 

 

 

Bras vascularisé

Photo de Alexander Jawfox sur Unsplash

 

 

 

 

 

 

Grâce à cette plateforme, les membres de l’équipe EPICENE du BPH vont pouvoir comparer les professions, les expositions professionnelles (par exemple les pesticides), les habitudes de vie entre un groupe de personnes atteintes de sarcome et un groupe de personnes saines de cette maladie. Ces comparaisons permettront d’apporter des connaissances solides sur l’origine des sarcomes et leur possible lien avec les expositions environnementales et les habitudes de vie.

 

 

Le nouveau financement de l’INCA s’inscrit dans un objectif de première valorisation des données collectées dans ETIOSARC en s’intéressant à la relation entre les facteurs professionnels, certaines habitudes de vie (tabac et d’alcool) et la survenue de sarcome.